François Bruno et Shamarpa, tête à tête à l'Inauguration.

François Bruno et Shamarpa, tête à tête à l’Inauguration.

L’idée est bonne : à l’occasion des 40 ans, rassembler les maires et les élus qui ont participé à la vie de Dhagpo depuis sa création pour qu’ils partagent avec nous leur vision de cette histoire peu commune.


On va le voir, cela n’aura pas toujours été facile mais tous ont vu, au fil du temps, l’opportunité pour la région.

Préparer une discussion qui se veut ouverte et à bâtons rompus est un peu paradoxal, le spontané ne se prépare pas ! Mais cette première rencontre était nécessaire pour bien définir le sens et l’ambiance de l’évènement du 6 avril prochain.
Nous voilà autour de la table avec les maires de Montignac, de Saint-Léon, de Plazac et des Eyzies. Certains ne sont plus en fonction. Jean-Guy est présent en tant que président de DKL ainsi que Yann. J’anime la discussion.

Il ne faut pas longtemps pour que la machine à souvenirs se mette en marche. Nous commençons par la création du centre. Tout revient : le centre perçu à l’époque comme une secte, les hippies chevelus, les gens fragiles, le premier incendie, les Tibétains avec qui on ne sait comment communiquer… Force est de constater que la naissance de Dhagpo ne s’est pas faite sans douleur.

Au fil de la discussion, il apparait que 1985 marque un tournant : Dhagpo s’ouvre vers l’extérieur grâce aux journées portes ouvertes, les enfants de bouddhistes arrivent dans les écoles, les commerces bénéficient de la vie active du centre. « On a même vu des moines dans les autos tamponneuses de Plazac… Et ils y allaient de bon cœur ! » On a même fait allusion au développement du marché foncier, du fait des nombreux bouddhistes venus s’installer en Dordogne.

On en vient à aujourd’hui. L’Institut marque les esprits : il y a la forme du bâtiment – « Je le compare à une tortue géante » –, l’inauguration avec les officiels et les représentants des autres religions – « Cela montre combien l’implantation de Dhagpo dans la région a pris en profondeur… A présent, la confiance s’est complètement installée. »

L’étonnement m’a pris lorsque nous avons abordé le futur. « Dhagpo est un interlocuteur important » et aussi « Dhagpo est à sa place. » Nous avons discuté alors du souhait de la communauté de communes : assumer la mosaïque de cultures dont est faite la région et développer la tolérance et l’ouverture. Nous étions au diapason. Il faut savoir que Plazac compte environ 25 nationalités pour 700 habitants…

Une heure et demi de discussion pour confirmer que Dhagpo n’a pas été sans impact pour ces maires et leurs communes. A bien y regarder, aux différentes époques de Dhagpo, ils ont toujours été un soutien pour le centre. Leur donner la parole est une façon d’exprimer notre gratitude à leur égard.

Nous leur avons finalement demandé des conseils pour l’avenir du centre, concernant notamment les pièges à éviter. Les idées étaient claires et précises.

Venez nombreux le 6 avril, à 16 heures, dans l’Institut, pour les rencontrer et voir Dhapgo sous un jour inhabituel.

Puntso

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